Qui n’a jamais reçu un cadeau dont il n’avait pas vraiment besoin ou envie pendant la pĂ©riode des fĂȘtes ? NoĂ«l est le moment de donner. Malheureusement, de nombreux cadeaux, qu'ils aient Ă©tĂ© achetĂ©s aprĂšs mĂ»re rĂ©flexion ou Ă  la derniĂšre minute, finiront par revenir chez les distributeurs ce mois-ci.

Il y a quelques annĂ©es, la banque nĂ©erlandaise ING a dĂ©couvert que 15% des EuropĂ©ens n'Ă©taient pas satisfaits des cadeaux qu'ils recevaient, tandis que 10% ne se souvenaient mĂȘme pas de leurs cadeaux. La mĂȘme enquĂȘte a suggĂ©rĂ© qu'une personne sur 10 retourne des articles au nouvel an, tandis qu'aux États-Unis – selon le Consumer Reports National Research Center – les consommateurs passent en moyenne une heure Ă  retourner les cadeaux non dĂ©sirĂ©s aux magasins.

Pour les distributeurs, cela représente un défi logistique. Comment gÚrent-ils le processus de retour et s'assurent-ils que les articles sont à nouveau mis en vente le plus rapidement possible, avant qu'ils ne se démodent ? Par ailleurs, ils doivent également identifier les articles retournés frauduleusement.

 

Les ventes en ligne à Noël

La saison des achats des fĂȘtes de 2020 a Ă©tĂ© la plus importante jamais enregistrĂ©e en matiĂšre de dĂ©penses numĂ©riques, avec 1,1 billion de dollars [1](717 milliards de livres sterling) de ventes mondiales – une Ă©norme augmentation de 50 % par rapport Ă  l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Nous ne pouvons pas Ă  ce stade prĂ©dire quels seront les chiffres pour 2021, mais il est clair que le penchant pour les achats en ligne continuera de croĂźtre. Au Royaume-Uni, par exemple, Euromonitor prĂ©voit que la part des ventes du e-commerce passera Ă  29 % en 2025, contre 24 % en 2020[2].

 

Le cauchemar des articles retournés

Les produits retournés ne sont pas une nouveauté. Ils sont un aspect incontournable de la vente de marchandises. Une politique de retour claire et équitable n'est pas seulement une exigence légale, c'est aussi un élément important de la création d'une expérience d'achat centrée sur le client

Cependant, alors que les ventes en ligne montent en flÚche, à la suite de programmes comme TBYB, les magasins physiques agissent de plus en plus comme des centres de tri des retours. Selon le cabinet de conseil en taux de conversion Invesp, au moins 30% de tous les produits commandés en ligne sont retournés, contre 8,89% pour les produits achetés dans les magasins physiques[3]. Ces retours créent des problÚmes de coûts et une complexité supplémentaire pour les distributeurs.

Une fois qu'un article est retournĂ©, il n’est pas tout de suite remis en vente. Tous les jours, des milliers d'articles entament leur coĂ»teux voyage des centres de traitement vers les entrepĂŽts oĂč ils sont nettoyĂ©s, reconditionnĂ©s et prĂ©parĂ©s pour les nouveaux acheteurs. Et lorsque les articles en cause reviennent enfin en magasin, ils sont souvent hors saison et doivent ĂȘtre vendus Ă  prix rĂ©duit.

 

Le wardrobing anéanti la rentabilité

En ce qui concerne les vĂȘtements retournĂ©s, le wardrobing - la tendance selon laquelle les clients achĂštent des vĂȘtements, des chaussures et d'autres articles avec l'intention de les utiliser ou de les porter avant de les retourner au distributeur - aggrave le problĂšme des retours.

Le wardrobing est reconnu par 85%[4] des distributeurs qui admettent que les retours frauduleux ont un impact « significatif » ou « trĂšs significatif » sur leur entreprise, reprĂ©sentant au moins 13% des bĂ©nĂ©fices annuels en ligne. Par consĂ©quent, beaucoup de distributeurs recherchent des solutions innovantes qui protĂšgent les marchandises et garantissent que leur stock est disponible Ă  l'achat pour des consommateurs honnĂȘtes.

 

Aider les distributeurs à mieux gérer les retours

La solution R-Turn Tag de Checkpoint Systems traite le wardrobing sans rebuter les clients lĂ©gitimes. L'Ă©tiquette est efficace pour empĂȘcher les clients d'acheter, d'utiliser et de retourner des marchandises pour un remboursement complet. Elle peut ĂȘtre personnalisĂ©e avec la marque, le logo, les couleurs et les messages d'un distributeur pour un attrait supplĂ©mentaire en rayon, et permet aux distributeurs de rĂ©duire le nombre de retours frauduleux, puisque l’étiquette reste en place jusqu'Ă  ce que le client la retire Ă  la maison.

L'Ă©tiquette peut ĂȘtre placĂ©e n'importe oĂč sur les vĂȘtements, y compris au niveau des coutures, pour avoir un effet dissuasif visuel sur les potentiels fraudeurs. Elle est facile Ă  utiliser, tant par les distributeurs comme par les clients. Les distributeurs peuvent appliquer l'Ă©tiquette Ă  la source pour assurer un placement prĂ©cis, ou en magasin, Ă  l'aide d'une application verticale qui n'accroche ni ne marque le tissu. Les clients peuvent retirer l'Ă©tiquette chez eux en quelques tours simples et en toute sĂ©curitĂ©, car grĂące au mĂ©canisme de verrouillage innovant, les clients n'entrent jamais en contact avec la broche de l'Ă©tiquette.

 

« R-Turn’er » des fĂȘtes avec un franc succĂšs

Il est comprĂ©hensible que de nombreux acheteurs veuillent retourner ou Ă©changer le pull XXL qui leur a Ă©tĂ© achetĂ© alors qu'ils portent gĂ©nĂ©ralement une taille M. La grande majoritĂ© des clients sera honnĂȘte et n’aura jamais portĂ© l'article auparavant. Cependant, nombreux sont ceux qui essaieront de profiter d'une pĂ©riode qui est dĂ©jĂ  difficile.

En mettant en place la bonne solution, les distributeurs seront en mesure d'exploiter une expĂ©rience omnicanale rĂ©ussie, oĂč les retours peuvent ĂȘtre traitĂ©s efficacement en magasin. Faisons de 2022 l’annĂ©e oĂč les retours frauduleux sont une fois pour toutes relĂ©guĂ©s au passĂ©.

 

 

[1] https://www.salesforce.com/news/press-releases/2021/01/12/all-wrapped-up/

[2] Euromonitor International Limited, Global data, Custom research conducted for Google, mars 2021.

[3] https://www.invespcro.com/blog/ecommerce-product-return-rate-statistics/

[4] https://theloadstar.com/retailers-hit-for-added-transport-costs-as-wardrobing-becomes-the-fashion/